Please reload the page in your browser.

Please reload the page in your browser.

Please reload the page in your browser.

Movie Backdrop
Expand
Disc Title Front Cover
Expand
Disc Title Back Cover

La Fureur de vivre (1955)

Rebel Without a Cause
DVD
Tous publics

Drama · 1h 47m · 5/17/2000

    

Description

L'histoire Jim Stark vient d’emménager à Los Angeles. Après une nuit d’ivresse, le jeune homme est arrêté par la police. Emmené au commissariat, il y croise Plato, emprisonné pour avoir tué deux jeunes chiens et Judy qui a fui le domicile parental. Le lendemain, il commence les cours au lycée Dawson et se retrouve rapidement pris à parti par Buzz et sa bande… Analyse et critique Le 30 septembre 1955, James Dean trouve la mort au volant de sa Porsche Spider. La Fureur de vivre, dans lequel le jeune comédien participe à une course de voiture meurtrière, se transforme en dernier testament d’une icône de la culture américaine. Le film de Nicholas Ray sort sur les écrans le 27 octobre, son succès commercial est énorme, le mythe "Dean" est né. Cependant, il est trop simpliste de cantonner ce chef d’œuvre au portrait posthume d’un acteur culte. A travers ce quinzième long métrage, le réalisateur de Johnny Guitar dresse un tableau triste et fulgurant de trois adolescents en quête de repères. La symbolique qu’il utilise et le traitement de l’image qu’il applique à son film en font une œuvre sombre et poétique habitée par un comédien dont on oublie trop souvent le talent... Tout au long du film les symboles s’enchaînent. Le premier plan de La fureur de vivre met en scène le jeune Jim Stark : allongé sur le bitume, il tient un jouet, puis se recroqueville, une sirène de police retentit. Cette entrée en matière n’a besoin d’aucun dialogue pour caractériser le personnage de Stark et définir la thématique principale du film. La position fœtale sur le sol, le jouet et les larmes qui coulent sur son visage décrivent l’incompréhension d’un adolescent et son refus de devenir adulte. La sirène de police représente l’autorité parentale à laquelle il se heurtera pour finalement accepter sa condition d’homme … Le père de Jim est représenté par des détails qui décrivent sa faiblesse : lors des scènes d’intérieur au domicile familial, le personnage, dominé par sa femme, est affublé d’un tablier ridicule qui caractérise sa soumission. Lorsque Jim le retrouve un soir, il est à genou, les mains au sol, et tel un animal domestique il paraît totalement assujetti … Nicholas Ray utilise également les couleurs pour véhiculer sa thématique : Judy, la petite amie de Jim, est d’abord présentée avec un rouge à lèvres criard et une robe dont le rouge électrique est renforcé par le technicolor. Métaphore de sa sexualité et de sa féminité en éveil, cette couleur réapparaît avec le blouson que Dean met pour participer à la course meurtrière. Dans cette scène, le rouge évoque le sang, la violence et la destruction. La comparaison ainsi faite entre le passage à l’âge adulte (le rouge de Judy) et la mort (blouson rouge de Jim) accentue le romantisme du film de Ray. La symbolique passe aussi par la position des personnages lors du conflit entre Jim et ses parents : le plan décrit l’adolescent entouré de son père écrasé dans un coin de l’image et de sa mère située en position dominante sur un escalier. Tiraillé, Jim n’aura d’autre alternative que la fuite … A cette volonté d’orienter sa grammaire cinématographique vers une symbolique omniprésente, Nicholas Ray choisit d’enrichir sa réalisation avec un cinémascope d’une grande beauté. Ce format permet de mettre en évidence la solitude des jeunes qu’il décrit. Sur chaque plan, on les découvre perdus au milieu de décors dépouillés et sans vie. Les rues de Los Angeles sont désertes, la maison dans laquelle le trio d’adolescents fuit est abandonnée et le planétarium, avec son allégorie sur la position de la terre dans le cosmos, leur prouve à quel point ils sont seuls. Ces images d’une beauté rare et triste sont appuyées par une partition sombre de Leonard Rosenman. Le compositeur qui dirigera plus tard le score de Barry Lyndon fait preuve de sensibilité ; ses notes distillées avec parcimonie annoncent les drames à venir et amplifient le lyrisme des plans de Ray. Le récit construit autour d’un scénario riche en conflits (père/fils, père/mère, jeunes/adultes) atteint son climax dans un final qui laisse transparaître un léger espoir. Le drame aboutit à la mort d’un enfant abattu sur une incompréhension des adultes et à la naissance d’un homme enfin libéré du joug parental. Cette tragédie à la fois simple et naïve permet au réalisateur de peindre avec poésie la fragilité d’une jeunesse en manque de repères et de mettre en scène un acteur hors norme… A l’image des ses prestations dans Giant et East of Eden, James Dean étale ici son talent de manière insolente. Il joue ce personnage perdu entre l’enfance et l’âge adulte. A la fois naïf, rebelle et violent, il incarne les innombrables faces de Jim Clark avec un charisme rare. Elève de l’Actor Studio, Dean met en œuvre la méthode initiée par Strasberg : investi par son personnage, il donne l’impression de l’habiter. Chaque mouvement de son corps fait partie du personnage. Il est Jim Clarke et le restera sans doute jusqu’à sa folle échappée du 30 septembre 1955 … A ses côtés, la jeune mais expérimentée Natalie Wood interprète Judy. Cependant, elle manque de sensualité et paraît peu crédible face à Dean. Sa beauté correspondait sans doute au standard des années cinquante mais son jeu simple et sans ambiguité met en évidence ses faiblesses. Dans le rôle de Plato, on trouve Sal Mineo, qui manquera de peu un Oscar. Complètement perdu au milieu de ce monde d’adultes, il joue toujours en reculant, son regard évite celui des autres et son apparence d’animal perdu le rend particulièrement convaincant … Enfin, il faut noter la participation du jeune Dennis Hopper qui après avoir commencé sa carrière dans Johnny Guitar, retrouve ici Nicholas Ray. Il incarne un des voyous de la bande de Buzz et on le verra à nouveau aux côtés de Dean dans Giant. Lors de l’interview que lui consacra James Lipton dans la célèbre émission de l’Actor studio, Hopper parle de La fureur de vivre avec nostalgie. De cette époque, on retient quelques chefs d’œuvres, Rebel without a cause avec sa mise en scène inspirée et romantique en fait évidemment partie.

Release Country

France

Barcode

7321950140695

Release Date

5/17/2000

Media Type

Movie

Audio

  French     
  Italian     
  English     

Digital Copy

Not Included

Studio

Warner Bros

Subtitles

Dutch
English
German
Portuguese
French
Bulgarian
Romanian
Italian
Arabic
Spanish

Video Format

PAL

Aspect Ratio

2.55:1

Cover Type

Keep Case (Std.)

Discs

Watch Alternatives

Cast
Person Photo

James Dean

Jim Stark
Person Photo

Natalie Wood

Judy
Person Photo

Sal Mineo

John 'Plato' Crawford
Person Photo

Jim Backus

Frank Stark
Person Photo

Ann Doran

Mrs. Carol Stark
Person Photo

Corey Allen

Buzz Gunderson
Person Photo

William Hopper

Judy's Father
Person Photo

Rochelle Hudson

Judy's Mother
Person Photo

Dennis Hopper

Goon
Person Photo

Edward Platt

Ray Fremick
Person Photo

Steffi Sidney

Mil
Person Photo

Marietta Canty

Crawford Family Maid
Person Photo

Virginia Brissac

Mrs. Stark - Jim's Grandmother
Person Photo

Beverly Long

Helen
Person Photo

Ian Wolfe

Dr. Minton
Person Photo

Frank Mazzola

Crunch
Person Photo

Robert Foulk

Gene
Person Photo

Jack Simmons

Cookie
Person Photo

Tom Bernard

Harry
Person Photo

Nick Adams

Chick
Person Photo

Jack Grinnage

Moose
Person Photo

Clifford Morris

Cliff
Person Photo

Dorothy Abbott

Nurse (uncredited)
Person Photo

David Alpert

Police Officer (uncredited)
Person Photo

Jimmy Baird

Beau (uncredited)
Person Photo

Paul Birch

Police Chief (uncredited)
Person Photo

Harold Bostwick

(uncredited)
Person Photo

Paul Bryar

Desk Sergeant #2 (uncredited)
Person Photo

John Close

Police Officer (uncredited)
Person Photo

Chuck Hicks

Ambulance Attendant (uncredited)
Person Photo

Skipper Huerta

Little Boy (uncredited)
Person Photo

Louise Lane

Policewoman (uncredited)
Person Photo

Nelson Leigh

Desk Sergeant #1 (uncredited)
Person Photo

David McMahon

Crunch's Father (uncredited)
Person Photo

Edward McNally

Approaching Officer (uncredited)
Person Photo

Peter Miller

Hoodlum (uncredited)
Person Photo

Bruce Noonan

Monitor Admonishing Plato (uncredited)
Person Photo

House Peters Jr.

Officer at Police Station (uncredited)
Person Photo

Stephanie Pond-Smith

Girl (uncredited)
Person Photo

Charles Postal

Teacher (uncredited)
Person Photo

Nicholas Ray

Man in Last Shot (uncredited)
Person Photo

Gus Schilling

Attendant (uncredited)
Person Photo

Almira Sessions

Old Lady Teacher (uncredited)
Person Photo

Dick Wessel

Planetarium Guide (uncredited)
Person Photo

Robert Williams

Ed (uncredited)
Crew
Person Photo

Nicholas Ray

Director
Person Photo

Stewart Stern

Writer
Person Photo

Irving Shulman

Writer
Other Editions
Disc Title Front Cover

La Fureur de vivre (4K Ultra HD, SteelBook)
4/26/2023

Disc Title Front Cover

La Fureur de vivre (DVD, Keep Case (Std.))
11/19/2003

Disc Title Front Cover

La fureur de vivre (Blu-ray, Keep Case (HD, Low))
1/8/2014

Disc Title Front Cover

La Fureur de vivre (Blu-ray)
11/27/2013

Disc Title Front Cover

La Fureur de vivre (DVD)
11/19/2003

MobileIcon
app store google play
An error has occurred. This application may no longer respond until reloaded. Reload 🗙